Les activités économiques de la France sont paralysées par le confinement. Le Covid-19 est un véritable fléau, non seulement dans le pays, mais à l’échelle internationale. Cette période de crise est le plus dure que la France ait jamais connue de dernier siècle, d’après le président Macron.
Les mesures de soutiens offerts par l’État
Face à la crise économique engendrée par le Covid-19, l’Etat a pris des mesures pour y faire face. Le Covid-19 ne touche pas uniquement la France, mais le monde entier. Les Américains eux, ont instaurant un plan d’aide de 2 000 milliards de dollars. Le gouvernement français a consacré 45 millions d’euros pour le chômage partiel et les reports de charges et 300 milliards d’euros pour les garanties de prêts eux entreprises. Ces plans d’aide vont avoir un impact négatif sur le déficit public. Ce dernier s’établit à 3,9 % du PIB en 2020 contre 2,2 % avant le passage du corona. Une hausse de 1,3 % est anticipée sur une hypothèse de 1% du PIB en 2020. D’après ces indicateurs économiques, la crise sera violente. L’indice PMI de son côté a plongé à 30, 2 en mars contre 51,9 en février. Une perte de PIB de 12 % est estimée pour un confinement de 30 jours, ce qui engendrera une perte annuelle de 3 %.
Les entreprises bénéficieront-elles d’un soutien ?
Les entreprises qui souffrent d’une forte baisse d’activité pourront retarder les paiements et taxes qui seraient autrement dus à l’État. Le président Macron a déclaré que toutes les entités qui le souhaitent pourront reporter, sans justification ni pénalité, le paiement des contributions et des impôts dus en mars. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire avait déjà confirmé que certaines taxes et certains avantages seraient suspendus pour les entreprises touchées par le virus, et que des prêts seraient disponibles pour toutes les petites ou moyennes entreprises en difficulté. Il a estimé que les mesures commerciales coûteraient à l’État des dizaines de milliards d’euros. Le président Macron n’a pas confirmé de plan ni de budget de relance économique, mais a déclaré qu’il préparait un plan. Le président a également appelé au soutien de l’Union européenne, et a déclaré qu’elle devrait réagir en estimant que les mesures annoncées par la Banque centrale européenne ne sont pas satisfaisantes. L’Institut national de la statistique et des études économiques a indiqué une perte totale d’activité de 35 % répartie comme suit : 89 % dans le secteur de la construction, 52 % dans le secteur de l’industrie et 36 % dans le secteur des services marchands.